Afin d’illustrer le concept de la dyslexie, l’idée initiale était d’en illustrer le ressenti.
J’ai eu l’idée de personnages perdus, noyés au milieu d’un flot continu de mots.
Pour les mettre en scène, ils embarquent à bord d’un bateau constitué d’une page de papier posée sur un océan de phrases. La page est fragile, elle est issue d’un livre, c’est une frêle embarcation malmenée par les difficultés de lecture.
Pour l’anecdote, dès mon idée de départ, afin de filer la métaphore, j’ai voulu utiliser comme support de papier pour l’embarcation la page d’un article de journal narrant le naufrage du Titanic.

Le papier du bateau de cet ebook est donc un véritable papier journal d’époque relatant la tragédie. Même si cela n’a plus de rapport direct avec l’histoire finale, cela entre en corrélation avec l’état d’anxiété des enfants. Même si ce n’est qu’un détail peu visible, cela participe à relater l’histoire et le climat de peu latent des personnages face à la tempête dans l’océan qu’ils affrontent les conduisant vers un possible naufrage.
En regardant de près, on peut remarquer le sujet de l’article, notamment sur la page de couverture, et sur l’image de soleil couchant où le bateau, de dos, propose une autre vue qui comporte d’autres parties de l’article, identifiable en zoomant de très près.